On fait tout à la main
Bien le bonjour, internautes volatiles qui tomberez par hasard sur nous, pauvres ongles téméraires qui nous lançons à peine dans cette grande ( on espère ) aventure d'écrire un blog à cinq. Je m'installe donc pour la toute première fois devant mon traitement de textes avec le but précis de vous parler, et comme il faut bien commencer par quelque chose, j'ai pris la main.
J'attire votre attention sur le caractère fascinant de nos extrémités
antérieures. Qui s'est déjà arrêté de réfléchir, un instant de sa vie durant, pour mieux se laisser aller à la contemplation de la parfaite constitution d'une de ses mains ? Au bout d'un poignet merveilleusement articulé,voici le corps de la main, au dos délicatement veiné, dont la peau fine épouse la forme du squelette que l'on devine svelte, sans défaut. Les os sont imbriqués les uns dans les autres avec une précision digne des plus grands horlogers, et les doigts, dans la continuité la plus naturelle, si simple en apparence mais si difficile à reproduire ( ceux qui dessinent savent de quoi je parle ), sont achevés par des ongles si lisses, si subtils de coloration, si essentiels à la main que même ma soeur qui n'a pas quatre ans met un point d'honneur à en équiper tous ses bonshommes. Regardez maintenant l'intérieur de votre auguste paluche : une paume ronde, potelée, vestige de la petite enfance, dont le centre semble un nid à choses, où l'on aimerait se blottir. Ne trouvez vous pas que cela semble confortable ? La paume reflète la vie que l'on mène, et par extension, toute la main est comme un second visage. Et ce n'est pas moi qui l'invente. Au temps des ordres, la noblesse ne protégeait-elle pas ses tendres mains, et ne glandait-elle pas le plus possible, pour les différencier de celles, calleuses et fortes, des paysans ? Les mains du boulanger, blanches, celles du ramoneur, noires, celles du peintre, multicolores. La main n'a pas de race, elle est un peu votre miroir. Regardez donc vos mains, amis gymnastes. Amis musiciens, faites de même. Ah oui, vous y retrouvez les traces de votre passion, je ne me trompe pas, vous voyez bien.
La main, c'est la beauté de la nature en cinq doigts, déclinée sous autant de formes qu'il y a d'Hommes sur Terre, multiplié par deux. La main humaine, avec le fameux pouce opposé dont on nous a si souvent rebattu les oreilles en cours d'SVT, c'est ce qui a permis ( parait-il, je ne me rappelle pour ma part de rien ) l'évolution. Pour moi, la main est le symbole de ce qui crée. C'est la raison pour laquelle, vous l'aurez certainement compris, depuis le temps que je tourne autour du pot, la main a été proposée pour figurer dans le titre de ce blog, créé par nous cinq, les cinq doigts d'une même main, que nous ne vous mettons pas dans la gueule, par souci de courtoisie, mais vous présentons en signe universel d'amitié naissante. A la prochaine.
J'attire votre attention sur le caractère fascinant de nos extrémités
antérieures. Qui s'est déjà arrêté de réfléchir, un instant de sa vie durant, pour mieux se laisser aller à la contemplation de la parfaite constitution d'une de ses mains ? Au bout d'un poignet merveilleusement articulé,voici le corps de la main, au dos délicatement veiné, dont la peau fine épouse la forme du squelette que l'on devine svelte, sans défaut. Les os sont imbriqués les uns dans les autres avec une précision digne des plus grands horlogers, et les doigts, dans la continuité la plus naturelle, si simple en apparence mais si difficile à reproduire ( ceux qui dessinent savent de quoi je parle ), sont achevés par des ongles si lisses, si subtils de coloration, si essentiels à la main que même ma soeur qui n'a pas quatre ans met un point d'honneur à en équiper tous ses bonshommes. Regardez maintenant l'intérieur de votre auguste paluche : une paume ronde, potelée, vestige de la petite enfance, dont le centre semble un nid à choses, où l'on aimerait se blottir. Ne trouvez vous pas que cela semble confortable ? La paume reflète la vie que l'on mène, et par extension, toute la main est comme un second visage. Et ce n'est pas moi qui l'invente. Au temps des ordres, la noblesse ne protégeait-elle pas ses tendres mains, et ne glandait-elle pas le plus possible, pour les différencier de celles, calleuses et fortes, des paysans ? Les mains du boulanger, blanches, celles du ramoneur, noires, celles du peintre, multicolores. La main n'a pas de race, elle est un peu votre miroir. Regardez donc vos mains, amis gymnastes. Amis musiciens, faites de même. Ah oui, vous y retrouvez les traces de votre passion, je ne me trompe pas, vous voyez bien.
La main, c'est la beauté de la nature en cinq doigts, déclinée sous autant de formes qu'il y a d'Hommes sur Terre, multiplié par deux. La main humaine, avec le fameux pouce opposé dont on nous a si souvent rebattu les oreilles en cours d'SVT, c'est ce qui a permis ( parait-il, je ne me rappelle pour ma part de rien ) l'évolution. Pour moi, la main est le symbole de ce qui crée. C'est la raison pour laquelle, vous l'aurez certainement compris, depuis le temps que je tourne autour du pot, la main a été proposée pour figurer dans le titre de ce blog, créé par nous cinq, les cinq doigts d'une même main, que nous ne vous mettons pas dans la gueule, par souci de courtoisie, mais vous présentons en signe universel d'amitié naissante. A la prochaine.